Je la ressens issue de la Terre-Mère ; fidèle aux saisons, aux paysages, à l'immensité comme au furtif (Andrée Chedid)
Résumé
La Suisse romande célèbre cette année le centenaire de la naissance de
Pierrette Micheloud (1915-2007), poète et artiste-peintre valaisanne et
vaudoise. Troubadour de l’amour et de la nature, ses œuvres sont source d'émotions,
de sentiments, de réflexion, mais aussi de révolte et de contestation contre ce
monde globalisé perçu comme une force épouvantable, aveugle, qui finira par
tout écraser. Intéressée également au devenir de la planète et des créatures
(humaines et non-humaines) qui peuplent ce monde, elle s’inquiète face au
progrès qui va trop vite effaçant tous les repères : « [e]lle a su y voir le
drame de nos sociétés qui perdent leur racines et ne savent où s’accrocher, se
retenir » (Marquet 2002 : 26). Sa mission? Protéger le monde contre le
matérialisme et éveiller les consciences car, comme elle l'a dit elle-même : «
sans les poètes et les artistes, le monde aurait sombré depuis longtemps ».
Le tracé de sa poésie est marqué par trois aspects essentiels : la quête de
la conscience, la femme et la nature. Dans cette communication, nous allons
étudier ces derniers aspects, d’après un point de vue écocritique/ecopoétique
et/ou écoféministe. Sans vouloir être trop exhaustif, nous analyserons
l’ensemble de sa production. Notre objectif sera donc de montrer que ce
dialogue que Pierrette Micheloud établie avec la nature permet d’éveiller les
consciences et de sensibiliser les lecteurs aux problèmes écologiques.
Cette conférence a été présentée dans le cadre de la Journée d'éudes consacrée à Pierrette Micheloud célebrée le 20 novembre 2015 à l'Université de Lausanne:
http://www.monde-economique.ch/fr/posts/view/pierrette-micheloud-consacree-a-l-universite-de-lausanne
Publiée chez les Edtions de l'Aire, Vevey, 2017
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